Voici une évolution de mon travail de cartographie amateur. Heureusement, peu de fréquences ont changé mais un rafraîchissement était nécessaire et j’ai enfin pris le temps de travailler à quelques améliorations. Et c’est plus joli.
et les petites nouveautés :
- France : Secteurs d’information de vol et CTA (15,7 Mo)
- France : un extrait des TMA entre FL 50 et FL 145 (9,5 Mo)
Outre l’utilisation des données actuelles (cycle AIRAC du 22 février 2024), voici les principaux changements :
- prise en compte des frontières. Il a fallu implémenter la traduction automatique de informations textuelles telles que « 42°26’00″N , 003°10’00″E – Frontière franco-espagnole – 42°30’14″N , 001°43’25″E – Frontière hispano-andorrane – 42°29’35″N , 001°41’49″E » (cf. ENR 2.1 ou 2.2) afin de reconstituer le trajet de la frontière entre les bornes fournies avec des coordonnées. J’ai réutilisé pour cela le fichier ne_10m_admin_0_map_units de Natural Earth choisi initialement pour le fond de carte, et le jeu a été de faire retrouver automatiquement tous les fragments de frontière. Le résultat est donc nettement plus joli et aussi plus proche des limites indiquées.
- prise en compte des arcs de cercle. Pour les TMA, CTA, SIV, etc., on rencontre souvent des limites latérales de zones dont certaines parties sont des arcs de cercles (parcourus dans le sens horaire ou anti-horaire) intercalés entre des bornes données par des coordonnées. Par exemple, le SIV NICE partie 1.1 contient « 44°04’52″N , 006°38’51″E – arc horaire de 35 NM de rayon centré sur 43°39’55″N , 007°12’54″E – 44°13’56″N , 007°01’30″E« . Encore une fois, il a fallu s’amuser à faire en sorte que les fragments soient reconstitués et traduits en coordonnées. Le tout pour nourrir des fichiers geojson qui nourrissent ensuite QGIS, dans une longue chaîne alimentaire où tout doit être automatisé parce que je suis paresseux.
- légère modification de l’affichage des étiquettes pour chaque secteur, notamment de l’étendue horizontale des étiquettes.
- Un travail en cours sur les zones TMA, CTA et SIV. Elles sont présentées à part des cartes de secteur en-route, pour éviter les superpositions délicates à lire. Cependant, la stratégie choisie de présenter un assemblage de tranches horizontales de l’espace impose la production d’un nombre d’images dépassant la vingtaine. Voici un extrait de la coupe horizontale au FL 50 pour le Sud-Ouest :
Pour l’extrait présenté ci-dessus, comme l’intention initiale est de présenter en priorité une cartographie associée aux fréquences en usage, il serait pertinent de regrouper des secteurs associés à une même fréquence, typiquement les secteurs de la TMA Toulouse qui sont tous sur 121,750 MHz. Cela éviterait un morcellement trop important de la carte. Ce sera pour la version suivante.
Qui plus est, il va falloir commencer à récolter les fréquences de manière automatique dans d’autres rubriques que ENR 2.1, 2.2 et GEN 3.4, car la plupart des fréquences des TMA et des CTA n’y sont pas présentées. Les informations fournies ici viennent d’une base de donnée ad hoc, construite à côté, mais pas actualisable de la même manière.
Les softs utilisés :
- script Python pour consulter le site SIA, lire et traduire les données géographiques et radio, produire les fichiers geojson ;
- QGIS pour pour le projet cartographique où chaque layer (SIV, TMA, centres en-route, etc.) est alimenté automatiquement par un geojson produit précédemment. Un script Python génère les images correspondant aux coupes horizontales ;
- Un script batch génère les pdf finaux.
L’idée initiale est de libérer les scripts sur un github. Comme je ne suis ni informaticien ni cartographe, j’ai encore besoin de mettre de l’ordre dans le code afin qu’il soit présentable et utilisable.